Irishes. (chap.1: Eibhleann « Irishes » Faoiltarna.)

par Eibhleann Faoiltarna Mar 3 Mai - 22:31

Intro:
Yuri « Abramov » Synzcka

Empire State Building, 2009. (02h40)

Je suis étalée sur le dos, mes yeux sont troubles et l'air est irrespirable de par la fumée noire qui s'extirpe du building où j'en suis au dernier étage. Mes vêtements sont entièrement tâché de sang, mes bras sont en lambeaux tandis que mes jambes ne répondent qu'à moitié. Abramov est au sol, pas loin de moi.[/left]

Du haut de mes dix-neuf ans en 2009, je suis envoyée dans une mission suicide pour exécuter un trafiquant d'armes qui nuisait aux affaires à la personne pour qui je travaillais en tant qu'intermédiaire. Dans ces années-là, je bossais pour un trafiquant d'armes réputé pour la qualité de ses produits.

Abramov est la personne dont on m'a chargée l'exécution. Nous sommes tout les deux dans un état critique du fait que nous nous sommes battus jusqu'à la mort, moi avec mon poing américain alors qu'il n'avait pas d'arme blanche à sa disposition. Je tourne la tête vers Abramov, qui se lève malgré son état, et je constate rapidement qu'il s'approche de plus en plus vers moi. Il me prend par le col, puis me roue de coups au visage avant de me jeter à ras du vide du building d'où nous nous battons. Je tourne la tête vers le vide, puis vers ma droite, et remarque alors une corde métallique, avec un crochet.

- Petite gamine, n'oses-tu quand même pas finir un trentenaire de cette façon? Annonce Abramov en ma direction, le visage ensanglantée.

Abramov s'abaisse vers moi, le sang coulant sur mon visage. Malgré que mes jambes ne fonctionnent presque plus, j'élance ma jambe droite afin de lui mettre un chassé. Celui-ci tombe au sol, je me relève sur lui puis je l'étrangle avec la corde métallique, enroulant deux fois celle-ci autour de son cou pour enfin l'attacher sur elle-même. Je frappe Abramov du mieux que je peut, poing américain en main, puis je le relève.

- Aucun d'entre nous n'en ressortira vivant, Yuri.

Je m'accroche à Abramov de toutes mes forces, puis je le bouscule dans le vide, l'emmenant alors avec moi. Mon visage fût horrifié quand j'ai su que ma fin approchait, je savais que je n'allais pas survivre d'une chute d'aussi haut. Quelques secondes plus tard, je suis en plein air, sans parachute sur le dos. Je suis toujours accrochée à Abramov et je regarde le vide pendant quelques secondes, puis la corde s'arrête d'un coup sec, tuant Abramov sur le coup. Son corps se balance d'avant en arrière, me projetant à l'avant-dernier étage du building. Même si je ne pèse pas le quintal, mon corps brise l'une des vitres de l'avant-dernier étage. Je me retrouve dans un bureau dévasté, je suis de dos, mes yeux restent fixés sur Abramov, pendu en l'air mort vif, cadavre attaché au dernier étage du building. Je n'arrive plus à bouger, prise d'adrénaline comme personne n'en à eu de toute sa vie. Je me rends compte que je viens de frôler la mort, mais mes yeux restent pétrifiés sur le pendu. J'active mon PDA, puis je lance une demande d'assistance.

Je reçois un appel d'Ailean, un irlandais avec qui j'avais nouée plusieurs liens d'amitié.

- Putain, t'es où ? Ton PDA ne reconnaît pas l'endroit ou tu te situes, y'a un soucis ? Me demande Ailean, d'un air paniqué.

- J'arrête ce foutu job... Je suis a l'avant-dernier étage de l'Empire State Building... J'entends les sirènes de police, c'est foutu pour moi...

- M'racontes pas des conner-... PUTAIN, Y'A UN PENDU LA OU T'ES ?!

- (j'esquisse un sourire, crachant du sang) C'est Abramov... Tu l'reconnais pas, ou t'as du mal... ?

Je fixe le cadavre mort vif, puis je fouille ma poche droite. J'extirpe de celle-ci un briquet, ainsi qu'une roulée contenant du produit stupéfiant à haute quantité. Je l'allume, puis l'amène à ma bouche, fumant la roulée devant le cadavre pendu dans le vide. J'entends un hélicoptère qui arrive sur ma position. J'ai frôlée la mort, mais je ne frôlerais pas la prison. Je raccroche mon téléphone, puis je fixe l'hélicoptère qui avance vers moi. Je rampe du mieux que je peut pour aller dans les escaliers, puis je remarque qu'une des cages d'ascenseur est bloqué. Je m’émisse dans l'une d'elles, pour me cacher au dessus de celle-ci.

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Chapitre 1:
Eibhleann « Irishes » Faoiltarna.

Appartement d'Irishes, 2009. (13h20)

Ma tête est en direction du plafond de mon appartement, mes jambes sont entièrement paralysés par la fatigue et par les blessures que j'ai subis lors de l'affrontement avec Abramov. L'odeur de sang séché est présente dans tout l'appartement, les fenêtres sont fermés, je suis dans l'obscurité la plus totale. Mes vêtements sont entièrement tâchés de sang, mon visage ne répond que du côté droit. Mon œil gauche ne s'ouvre plus, j'essaie de me lever du mieux que je peut sur le côté de mon lit, mais je n'y arrive pas. J'allume la lampe de chevet situé à ma droite, puis je mets mes mains sur mon visage pour enlever le sang séché avec mes ongles.

Après quelques temps de réflexion sur mon lit, je repense à Abramov, et l'action qui à permis sa mort en haut de l'Empire State Building. Cette sensation de peur m'a hantée toute la nuit, l'impression de tomber dans le vide survient à chaque minute. Je me lève du mieux que je peut, puis je vais sur le côté droit de mon lit. Je prends mon téléphone sur la commode à côté de moi, remarquant de nombreux appels manqués de Ailean avec des messages paniqués. Je marche vers mon salon, puis je tombe au sol. Je viens d'avoir un flashback de la scène d'hier soir, l'impression de tomber dans le vide me reprend. La tête d'Abramov, pendu dans le vide surgit dans mes pensées, mon visage s’horrifie malgré ma personnalité assez forte.

Cette carrière ne me convient pas, j'ai accepté cette mission contre un souhait de la part de Ruzzio, l'homme pour qui je travaille en tant qu'intermédiaire. Mon souhait était d'ouvrir un pub, pour que je puisse une fois devenu grande, diriger celui-ci pour mon propre compte et arrêter les activités suspectes avec Ruzzio. J'empoigne mon PDA, puis j'envoie un message à Ruzzio pour lui demander de venir à mon appartement pour parler de cette affaire. Malgré la confiance qui règne, je doute encore sur ce que mon employeur va faire. Pendant qu'il est sur le chemin, je me dirige vers ma salle de bain, puis j'enlève mon sweat ainsi que mon jogging noir tachetés de sang. Je me débarbouille le visage avec de l'eau, retirant toutes les croûtes de sang qui s'y trouvent. Je me dirige vers mon dressing, prenant un bob rouge, ainsi qu'un tee-shirt blanc et un short gris. Quelques minutes après m'être habillée, Ruzzio frappe à ma porte.

- C'est Ruzzio ma petite, m'annonce t'il d'un ton assez ferme.

Je lui ouvre la porte, me retrouvant face à lui. Un vieil homme d'une quarantaine d'années, habillée de façon chic (costume deux pièces, rose attachée à celui-ci) et avec son Ruger entre son ventre et sa ceinture. Celui-ci entre de lui-même dans l'appartement, puis me fait la réflexion.

- Ta l'air encore plus mal en point que moi, c'est triste à voir, m'annonce Ruzzio, en esquissant un sourire.
- Hmpf, je me suis frottée à quelqu'un de compliquée, disons ça.
- Ton exploit est reconnue dans toute l'organisation. Ailean n'a pas gardé ça pour lui, têtue qu'il est.
- Vous êtes de l'ancienne école, vieillard.
- M'ha, quel insolence, petite fille.

Ce n'est pas le Ruzzio que j'ai connu il y'a quelques temps. Il à nettement changé dans sa façon de se comporter. Peut être qu'il me voit d'un autre œil maintenant que je me suis frottée à plus fort que moi.

- (soupirant) Annonce moi ce que tu as à me dire, j'ai aussi envie de parler après toi, m'annonce Ruzzio d'un air assez ferme.
- Vous m'avez promis un souhait, une fois avoir tué Abramov. J'espère que ça tient toujours, hein.
- Mais bien-sûr. Après avoir vu le courage que tu as porté pour l'organisation, je t'offre ce que tu veux.
- Je souhaiterais un pub, celui en vente près de Pershing Square.

Ruzzio tourne la tête vers moi, prenant alors une tête interrogative.

- Je rêve, petite fille veut grandir, dit-il en toussant fortement.
- Je rêve, vieillard n'exauce pas les vœux qu'il promet à une petite fille, dis-je en esquissant un sourire.
- Insolente, tu ne changeras jamais.

Il ouvre son costume deux pièces, prenant alors un chéquier ainsi qu'un stylo. Je fus surprise quand je l'ai vu aligner cinq zéros dans le montant, mais le pub valait le prix que Ruzzio à fixé.

- Voilà pour toi. C'est bien triste, la tête de ce moins que rien en valait plus d'un demi-million de dollards, tu retires pas que l'épine de notre organisation, tu en retires d'autres. Ailean à tellement parlé que nos alliés et ennemies sont au courant que tu as tué ce fumier.
- (prenant alors le chéque) Je me retire de toutes ses histoires, Ailean te l'a dit aussi je suppose.
- Bien-sûr ma petite fille. Maintenant, c'est à moi de t'annoncer ma nouvelle.

J'arque alors un sourcil, ne comprenant pas ce que Ruzzio essaie de me faire comprendre.

- Moi aussi, je me retire de ces affaires. C'est le grand frère à Ailean, Coleman, qui va diriger ces histoires là.
- En voilà une surprise, vieillard prend sa retraite.
- Je n'ai pas que ça à t'annoncer. Tiens, je t'en fais cadeau.

Ruzzio empoigne son Ruger, celui-ci est orné de son propre nom au bout du canon. Il me le tend.

- C'est pas vous qui m'aviez dit que je n'étais pas en âge de prendre ça en main ?
- C'était avant. Maintenant que t'as ton pub, tu deviens grande, n'est-ce pas ?

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par **Tumper** Mar 3 Mai - 22:43

Ça promet, j'attends la suite.
Bonne chance!

par Pawton Cawner Mer 4 Mai - 17:56

Bien!

par Jamar Eastling Mer 4 Mai - 18:37

Barrington a écrit:Ça promet, j'attends la suite.
Bonne chance!

par Eibhleann Faoiltarna Jeu 5 Mai - 17:42

Merci pour vos avis constructifs.
Deuxième partie rédigée.

par Pawton Cawner Jeu 5 Mai - 18:57

Très lourd, j'attend avec impatience la suite mkhh.

par **Tumper** Jeu 5 Mai - 19:14

Ça devient intéressant, c'est cool.

par Spartacus Sam 7 Mai - 15:40

Vraiment sympa, continues.

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